L’articulation entre travail de création et les actions culturelles fait partie de l’ADN de la compagnie. La plupart des membres de la compagnie ont une expérience du théâtre dit « social » que ce soit avec la compagnie de théâtre-forum Entrées de jeu ou par le biais d’ateliers à destination de différents publics.
L’idée est qu’à chaque fois, nous considérions l’environnement dans lequel nous intervenons pour questionner nos perceptions de la banlieue et enrichir les questions mises en jeu dans nos créations. En retour, quels types d’outils s’inventent depuis la pratique théâtrale pour partager ces questionnements avec les publics issus de ces territoires ?
Nous avons donc créé deux formes sur mesures s’adaptant à vos besoins et plusieurs formes tout terrain.
Formes sur mesure
Les Soirées HTC
Co-production : Théâtre-Paris-Villette, GOSB
Forme : Spectacle performatif interdisciplinaire
Durée : Entre 1h30 et 2h
Équipe : 1 metteur en scène, 2 régisseurs, 1 DJ ou beatmaker, de 1 à 5 comédien.ne.s, de 1 à 5 praticien.ne.s Hip-Hop (Rappeur.se.s, danseur.se.s, graffeur.se.s) Préparation : 3 à 5 jours de laboratoires
Comment introduire le théâtre dans la culture hip-Hop? Danse, musique, peinture y ont leur place. En sont nées de nombreuses formes qui continuent d’évoluer. A leur image, quelles pourraient être les formes théâtrales de cette culture? Cette recherche est menée sous forme de « laboratoires ». Pour chacun de ceux-ci, durant plusieurs jours, danseurs, rappeurs, DJ, graffeurs, comédiens, échangent points de vue, savoirs et savoirs-faire. Que ce soit en convoquant la figure du « battle » ou en allant puiser dans la figure festive des « blocs parties », dans les richesses artistiques et humaines que nous offrent ces fêtes de rues apparues dans les années 70, dans le Bronx à New-York, nous y cherchons une dramaturgie, un rapport au public, des dispositifs scéniques, permettant de questionner à nouveau les moyens de déplacer le théâtre.
Les Visites Théâtralisées
Co-production : Théâtre-Paris-Villette, GOSB, Ville de Paris, Fondation BNP Paribas
Forme : Spectacle déambulatoire dans l’espace public
Durée : Entre 45 minutes et 1 heure
Équipe : 4 comédien.ne.s, 1 metteur en scène, 1 régisseur
Préparation : 5 ateliers de 4 heures à deux intervenants + 3 jours de répétitions
C’est en croisant les différents récits obtenus lors d’ateliers avec des habitants que nous imaginons un trajet dans la ville. Un trajet en forme de récit où chaque point de passage sera comme une bascule vers un usage singulier de l’espace public et dès lors, un nouvel imaginaire, une nouvelle représentation. La fiction proposée sera celle d’une visite guidée, comme il peut y en avoir dans les lieux touristiques de la capitale. Seulement, ce que la ville révèlera aux visiteurs ne sera pas seulement des joyaux d’architecture ou des anecdotes historiques, mais aussi des histoires humaines, des histoires quotidiennes, des manières secrètes de vivre la ville…
–> Lien du dossier Visite Théâtralisée autour du Grand Parquet
Formes tout terrain
Ce que je reproche le plus résolument à l’architecture française, c’est son manque de tendresse.
Production : Cie Légendes Urbaines
Cie en résidence territoriale sur le Grand Orly Seine Bièvre (EPT 12) Cie conventionnée par le Ministère de la culture et de la communication – DRAC Île-de-France
Forme légère et autonome techniquement adaptée du spectacle Ce que je reproche le plus résolument à l’architecture française, c’est son manque de tendresse. 2 comédien.ne.s Durée : environ 1 heure (35 minutes de spectacle + 25 minutes de discussions)
Écriture collective dirigée par David Farjon Avec Paule Schwoerer et Sylvain Fontimpe ou Paule Schwoerer et David Farjon ou Sylvain Fontimpe et David Farjon
Fils du Hip-Hop
Production : Cie Légendes Urbaines
La Compagnie Légendes Urbaines est conventionnée DRAC Île-de-France et équipe associée au Studio Théâtre de Vitry.
A travers son récit intime et fragmentaire dialoguant avec les compositions de DJ Low Cut, David
Farjon convoque la culture hip hop et le rap en particulier, comme élément constitutif de son identité artistique et de sa manière de faire du théâtre.
Pensée comme un DJ set balayant une histoire subjective du rap, cette performance musicale est née de la rencontre entre Low-cut, DJ et Beatmaker, et David Farjon, directeur artistique de la Cie
Légendes Urbaines.